Une fécondation in vitro permet aux couples qui ont du mal à concevoir un enfant et rencontrent des problèmes de stérilité, d’être assisté par un laboratoire. C’est une alternative à d’autres PMA telle que l’insémination artificielle)
Depuis que le premier bébé in vitro est né le 25 juillet 1978 en Grande-Bretagne, le nombre de bébés in vitro estimé en 2012 est de 4 millions, ce qui comprend 1% des naissances dans les pays riches. Le premier bébé « éprouvette » a donc vu le jour en Grande-Bretagne, le second en Inde en octobre de la même année, puis aux États-Unis en 1981.
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La FIV en France
En France le premier bébé FIV est né le 24 février 1982 à Clamart. Depuis 2013 il est possible de sélectionner les embryons en fonction de leur ADN pour choisir ceux qui ont le plus de chance de se développer sainement dans le corps de la mère, il est possible de faire une sélection génétique afin de s’assurer de la présence et de l’absence d’un gène.
Ces recherches font polémique, on parle de bébé aux gènes parfaits, bébé à la carte, bébé médicament ou encore bébé double espoir.
Un bébé médicament est un embryon choisi après un diagnostic préimplantatoire afin de s’assurer de son indemnisation à certaines maladies génétiques dont est victime une sœur ou un frère. Le bébé est ainsi immuno-compatible, et peut permettre la guérison de son frère ou sa sœur par un simple prélèvement de sang au niveau du cordon ombilical.
En Amérique on appelle cette technique « saviour sibling » (frère ou sœur sauveur) mais en français le terme donné est bébé médicament, terme à présent remplacé par bébé double espoir, sauveur, docteur, donneur. Quoi qu’il en soit, cette méthode peut en plus de vous apporter une autre enfant, permettre de sauver son frère ou sa sœur ainée d’une maladie génétique.
La FIV, est une aide médicale à la procréation permet à des milliers de couples d’avoir un enfant chaque année. La FIV est remboursée par la sécurité sociale pour les femmes jusqu’à 43 ans. Au-delà de cet âge, les fécondations in vitro sont moins efficaces, le risque de fausse couche augmente ainsi que de trisomie 21.
La FIV consiste à féconder un ovocyte (ovule) prélevé dans le corps de la mère, avec un spermatozoïde donné par le père, dans un incubateur au laboratoire. L’opération se fait au microscope et dure environ 3 semaines. Le taux de réussite est de 20 à 25% et 2 à 3 tentatives par an sont conseillées. Les ovocytes et spermatozoïde fécondés sont conservés dans un congélateur pour le prochain essai.
Comment savoir qu’une fécondation in vitro va marcher ?
C’est le médecin traitant du couple, le gynécologue ou l’équipe médicale entourant les patients qui vont déterminer quelle est l’assistance à la procréation la plus adaptée aux besoins du couple. Ils vont déterminer si la FIV a besoin d’être assisté, dans le cas de faibles spermatozoïdes, ou non.
La FIV n’est pas une méthode plus efficace ni moins efficace qu’une autre, tout dépend des besoins du couple et de leur dossier. C’est seulement une fois que les médecins ont analysé votre dossier et les facteurs de stérilité, qu’ils peuvent déterminer si une FIV est nécessaire ou non.
Une fois que vous entreprenez de passer par une fécondation in vitro pour procréer, soyez patient et restez positive, cette étape n’est pas toujours la plus facile, en passant par l’acceptante puis par les protocoles médicaux.
Une FIV requière des traitements hormonaux, avec différents médicaments pour différentes actions et des doses précises. Selon la réaction de votre corps et votre santé le protocole peut durer quelques semaines à un mois.
Comment se passe une fécondation in vitro ?
Une fois que le diagnostic de stérilité a été déterminé et qu’une FIV est conseillée, le couple se rend dans un centre d’assistance à la procréation médicale. Pour la fécondation en laboratoire d’un ovocyte par un spermatozoïde. Mais alors quels sont ensuite les rôles de l’homme et la femme dans la FIV pour avoir un enfant ?
L’homme va recueillir son sperme par masturbation et le déposer dans une boîte de culture, où se fera la mise en contact avec les ovocytes pendant 12 heures.
La femme va prendre un traitement d’hyperstimulation d’ovulation pendant quinze jours à trois semaines. Ce traitement s’injecte à l’aide de piqûres que la femme peut faire elle-même à son domicile. Ce traitement va déclencher une production intense de follicules dans les ovaires.
Des contrôles échographiques et sanguins ont ensuite lieu afin d’affirmer la réussite de la stimulation. Quand les ovaires ont répondu favorablement au traitement, les follicules sont ensuite ponctionnés par voie vaginale afin de récupérer les ovocytes à féconder. Cette opération peut avoir lieu sous anesthésie locale ou générale.
En général 7 ovocytes sur 10 sont déjà fécondés le lendemain. Il faut ensuite attendre 48 heures afin de s’assurer que les premières divisions embryonnaires ont bien eu lieu.
Les ovocytes fécondés sont ensuite ré introduit dans le corps de la femme via un cathéter par voie vaginale, cette opération est indolore, les embryons vont être insérés via le col de l’utérus jusqu’à la cavité utérine. En France seulement 1 à 2 embryons sont insérés pour éviter les grossesses multiples qui ont un plus grand risque de ne pas aboutir. Les autres embryons sont ensuite congelés pour un usage ultérieur de fécondation in vitro.
La femme suit ensuite un traitement qui consiste à un comprimé vaginal par jour, et deux semaines plus tard elle fera un test de grossesse et une prise de sang pour vérifier que la fécondation in vitro a bien fonctionnée. Si la VIF a échouée, vous pouvez refaire des essaies, 2 à 3 fois par an en général.
Le taux de réussite des FIV est estimé à 25% ce taux augmente de 10% à chaque nouvelle tentative avec les embryons congelés. 75% de ces grossesses aboutissent à une naissance.
La fécondation in vitro est donc la solution pour concevoir un enfant de nombreux couples infertiles mais aussi pour des familles qui ont des risques importants de maladie génétique.
