L’hypercholestérolémie touche de nombreuses personnes à travers le monde. Elle désigne un taux trop élevé de cholestérol-LDL. Le risque est que des dépôts de cholestérol associés à d’autres micro-éléments viennent obstruer certaines artères et gêner certaines fonctions cardiovasculaires. A terme, cela peut déboucher sur un accident cardiovasculaire.
On distingue l’hypercholestérolémie familiale qui est génétique et qui est généralement présente dès la naissance, de l’hypercholestérolémie secondaire dont les causes peuvent être diverses. Pour la première, un traitement médical est indispensable. Pour la seconde, il est possible de passer par un traitement alternatif naturel. Reste que dans les deux cas il faut veiller à avoir une alimentation saine et équilibrée et à pratiquer régulièrement une activité physique.
Parmi les alternatives naturelles, nous allons évoquer ici la phytothérapie.
Qu’est-ce que la phytothérapie ?
Le terme phytothérapie provient du grec. Etymologiquement on retrouve le mot « phyto » qui signifie plante, et « thérapie » qui signifie soigner. Autrement dit, il s’agit de soigner par les plantes. La phytothérapie consiste donc à utiliser des soins à base d’extraits de plantes et de principes actifs naturels. Elle n’utilise donc pas de produits chimiques.
Elle se révèle efficace pour certaines pathologies, le plus souvent bénignes. L’objectif étant de cibler les extraits les plus efficaces pour réduire ou éliminer un trouble pathologique.
Sur le cholestérol
Le plus souvent, les problèmes de cholestérol sont causés par un taux trop élevé de cholestérol-LDL que l’on appelle le « mauvais cholestérol ». On parle d’hypercholestérolémie. Plus rare, certains individus peuvent avoir un taux de cholestérol-HDL (bon cholestérol) trop faible. On parle alors d’hypohdlémie. Ces deux situations peuvent augmenter le risque de troubles cardiovasculaires.
La phytothérapie peut permettre de retrouver une situation normale ou plus proche de la normale. Elle va consister à ajouter dans son régime alimentaire des micronutriments qui vont influencer positivement le taux de cholestérol. Par exemple les fibres végétales peuvent réduire le taux du cholestérol-LDL. On les retrouve notamment dans les céréales. C’est également le cas des acides gras insaturés et plus particulièrement des oméga-3 qui vont aussi favoriser l’augmentation du taux du cholestérol-HDL. Les fruits oléagineux et les fruits naturellement secs en contiennent beaucoup.
L’individu peut ajouter ces éléments à ses repas, ou les ingurgiter en dehors des repas. Pour que des effets surviennent, il faut suivre une telle cure sur plusieurs semaines.
Un régime alimentaire adapté
Le régime alimentaire peut être une forme de phytothérapie. Le fait de manger des fruits et des légumes va apporter de nombreux nutriments essentiels à notre organisme, et notamment certains qui vont favoriser la régulation du cholestérol.
A l’inverse il faut réduire le plus possible les matières grasses d’origine animale et plus précisément, les aliments riches en acides gras saturés. Ils ont tendance à augmenter le taux de cholestérol-LDL.