Grâce aux assurances, nous savons faire face aux tracas du quotidien. Nous savons de couvrir des accidents arrêt maladie ou autre invalidité. Mais il est question que peu de personnes se posent, que se passe-t-il pour nos revenus ? Nos assurances ont-elles systématiquement prévu un moyen de subvenir à nos besoins en cas de perte de salaire ?
Il faut savoir que durant la période d’arrêt de travail, la sécurité sociale prend en charge une partie des revenus. Mais que ces revenus sont plafonnés à 50 % voire 66 % si l’assuré a trois enfants. Néanmoins cette participation est limitée dans le temps car l’Assurance Maladie n’interviendra que 360 jours d’indemnité sur trois ans.
Depuis peu, la loi s’est renforcée pour inciter les entreprises à participer au maintien de salaire de leurs salariés durant leur arrêt travail. Cependant même si la loi incite les entreprises à aider leurs employés, ces derniers ne sont pas égaux selon la branche et le statut qu’ils ont.
Il existe donc des variables selon nos emplois. Il est donc nécessaire de se renseigner non pas sur la base du code du travail mais bien selon la convention collective et le statut (cadres ou non-cadres) que nous avons dans l’entreprise. Certaines conventions ne prévoient qu’un maintien de salaire pendant trois ou six mois.
Durant cette période il est possible de voir une décroissance régulière ou un arrêt définitif. De plus il est tout à fait possible que les conventions collectives prévoient un type d’intervention proche des assurances : certaines n’agissent qu’à partir d’une certaine durée, on peut assimiler ça un délai de carence.
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Bien choisir pour un bon maintien de salaire
Toutes ces informations sont disponibles auprès de directions humaines de votre entreprise ainsi que la convention collective dont vous dépendez. Face aux aléas de la vie, il serait peut-être intéressant de se pencher sur la question. C’est une protection non négligeable en plus des soins qui vous permettra de vivre correctement.
En fonction de la réponse trouvée vous connaissez donc la démarche à suivre et il est conseillé malgré tout de s’assurer individuellement pour compléter ce revenu en cas de besoin. Dans un premier temps, il est tout à fait possible de demander à son assurance complémentaire actuelle si cette protection existe.
Cette protection, on les appelle les indemnités journalières elles sont fréquemment optionnelles dans les complémentaires santé. Il faut savoir que cette assurance va pouvoir s’adapter tout comme votre assurance maladie à vos besoins présents ou futurs.
Lorsque vous allez choisir le mode d’indemnisation, il vous suffira tout simplement d’agir comme toute assurance. Donc dans un premier temps il faudra donc faire un point. Ce bilan, tiendra compte de votre état de santé mais également de différents paramètres. Ces paramètres, vont être la convention collective ainsi que la manière dont l’entreprise peut maintenir votre salaire ou non.
Compte tenu de ces informations vous allait pouvoir choisir de quelle manière les indemnités journalières de votre assurance seront effectives. Le premier critère sera bien évidemment votre âge et votre état de santé : plus vous êtes jeunes et en bonne santé, moins vous aurez à payer.
D’ailleurs ils seront demandés un questionnaire de santé est là qui permet la compagnie d’assurance de se réserver la possibilité d’accorder ou pas sa garantie selon certains risques encourus.
Votre branche d’activité peut également avoir un impact sur le montant ou les garanties proposées par l’assurance. Un métier à risque de vous exposer à des indemnités journalières beaucoup plus facilement.
Comment éviter de trop payer…
Maintenant quels sont les astuces pour bien choisir cette assurance de maintien de salaire ? Le premier critère c’est votre salaire il ne sert à rien de surpayer une assurance pour gagner plus que le salaire habituel comme toute assurance vous pouvait ajuster votre montant d’indemnités en fonction de vos revenus.
Par exemple il est tout à fait possible à la suite d’une promotion suivie d’une augmentation des revenus d’ajuster votre assurance pour que celle-ci couvre le montant de votre salaire. Les assureurs sont tout à fait capables de vous calculer ce montant d’indemnité au jour le jour pour bien correspondre à vos besoins.
Une autre astuce pour s’assurer malin, et de ne pas faire commencer les indemnités par votre assurance dès le premier jour d’arrêt de travail. Il faut prendre en compte ce qui est prévu par votre entreprise en termes de durée et ainsi prévoir la date de maintien de salaire par votre assurance.
Cette « technique » est équivalente au délai de carence habituelle de vos assurances. Ce délai permet donc de faire baisser le montant des cotisations sans pour autant vous être préjudiciable.
Il existe un élément qui jouera dans votre décision, que couvre votre contrat d’assurance ? Souhaitez-vous couvrir uniquement les accidents également les maladies ? Choisir de couvrir et de bien évidemment préférable car votre assurance ne fera donc pas de distinction sur l’origine de l’arrêt.
Au-delà des arrêts de travail, il existe une catégorie en passe de la capacité à l’invalidité. L’invalidité ne permet plus de travailler dans ce cas précis les assurés ne touchent plus d’indemnités journalières mais se voit attribuer une rente. Elle se décide par le taux dans la validité et le salaire.
D’un point de vue administratif, cette rente est versée jusqu’à l’âge de 60 ans et le relais est pris par les caisses de vieillesse. Tout comme le maintien de salaire, ces pensions peuvent être améliorées par des contrats de prévoyance.
Nous avons évoqué effectivement les arrêts de travail dû à la maladie ou aux accidents, mais sachez qu’il existe également des assurances romans charge un maintien de salaire y compris au chômage.
Cette dernière catégorie est la plus récente et s’explique par les fluctuations du marché du travail. Elle se choisit de la même manière que les autres assurances.
Il faut savoir que dans les exemples cités ci-dessus ce sont les employés qui sont concernés. Mais sachez que pour les indépendants grâce à la loi Madelin il est tout à fait possible pour les indépendants de se prémunir de la même manière.
Grâce à cette loi il faut savoir que les cotisations pensaient assurances sont déductibles du petit-fils, mais les indemnités journalières sont imposables, ce qui n’est pas le cas des contrats individuels.
Combien ça coûte ?
Concernant le montant de ces assurances, cette option n’est pas incluse dans votre complémentaire santé, les tarifs peuvent varier d’une dizaine d’euros à plus de 100 € par mois. Comme indiqué plus haut le montant journalier, l’origine de l’arrêt, et la date de début influe sur la valeur de la cotisation.
Pour vous donner une idée du type d’indemnisation qui vous est proposée sachez que les assurances proposent des indemnités allant de 10 à 300 € par jour. Ça vous donne une idée du rayon d’action qu’il est possible d’appliquer en fonction de vos revenus.
Dernière précision sachez que la prise en charge du montant des indemnités se fera sur une période de trois ans. Au-delà des indemnités cessent et vous passez sur une rente pour invalidité.
Vous voilà armés pour choisir au mieux selon vos intérêts, mais avant de vous lancer dans toute recherche d’une assurance garantissant un maintien de vos revenus, jetez quand même un coup d’œil à votre complémentaire santé pour savoir si cette option n’est pas déjà prévue.
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