À partir du 1er janvier 2018, le PLFSS ; projet de loi de financement de la sécurité sociale, mettra en place une nouvelle loi consistant à rendre obligatoires les 8 vaccins jusqu’ici recommandés. Depuis les années 40 trois vaccins sont obligatoires pour tous les enfants Français scolarisés :
- 1938 : Le vaccin contre la diphtérie.
- 1940 : Le vaccin contre le tétanos.
- 1964 : Le vaccin contre la poliomyélite.
Au sommaire
8 nouveaux vaccins obligatoires
En plus des trois vaccins déjà obligatoires, les 8 vaccins jusqu’ici seulement recommandés seront également obligatoires dès le 1er janvier 2018. Cela ne fait pas beaucoup de différences selon le gouvernement qui explique qu’actuellement 70% des enfants reçoivent tous les vaccins recommandés en plus des 3 obligatoires et 80 % d’entre eux en reçoivent déjà 8 sur 10. Toujours selon le gouvernement, cette distinction entre vaccins obligatoires et recommandés n’est donc que théorique.
Le DTP (Diphtérie, Tétanos, Poliomyélite) n’est plus commercialisé seul mais il est associé depuis 2008 à d’autres vaccins recommandés comme vaccins polyvalents.
Au 1er janvier 2018, 8 vaccins additionnels seront officiellement obligatoires :
- Rougeole
- Oreillons
- Rubéole
- Coqueluche
- Hépatite B
- Méningocoque C
- Pneumocoque
- Bactérie Haemophilus influenzae
Pourquoi ce changement de loi sur les vaccins ?
Le premier argument de la ministre de la santé Agnès Buzyn. est la baisse du taux de la couverture des vaccins et la réapparition d’anciennes maladies dues à la non-vaccination de certains enfants. En France, seulement 70% des parents font confiance à la vaccination.
Tous les bébés nés après le 1er janvier 2018 en France devront donc recevoir 11 vaccins, soit 10 injections avant leurs 18 mois.
Qu’est-ce qu’on risque si on ne fait pas vacciner son enfant ?
Selon L’article L 3 116-4 du Code de la santé publique, les parents qui ne vaccinent pas leurs enfants risquent 3 750 € d’amende et jusqu’à 6 mois d’emprisonnement. Cette loi sera abolie mais les enfants non vaccinés n’auront pas le droit d’aller à l’école ou en crèches.
Pourquoi de plus en plus de parents ne souhaitent pas faire vacciner leur enfant ?
Les vaccins contiennent de l’aluminium, nocif pour l’organisme en petite et grande quantité. Des liens entre le vaccin contre l’hépatite B et des maladies neurologiques, comme la sclérose en plaques ont fait scandale en 1994 et sont restés dans les esprits.
Les Français se méfient également du gouvernement qui pourrait privilégier la rentabilité de l’industrie pharmaceutique en dépit de la santé de la population, même celle des enfants. 40% d’entre eux préfèreraient que leur enfant ne soit pas vacciné.
Le rapport sur l’aluminium du conseil scientifique de l’Agence nationale de sécurité du médicament.
Le conseil scientifique de l’Agence nationale de sécurité du médicament a rendu son rapport sur l’aluminium contenu dans les vaccins, expliquant la dangerosité de la composition des vaccins. Romain Gherardi est le chef du Centre expert de pathologie neuromusculaire de l’hôpital Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne).
Cet ancien directeur d’une unité de recherche de l’Inserm travaille sur les adjuvants aluminiques contenus dans les vaccins depuis une vingtaine d’années. Son étude met en évidence une surreprésentation de certains gènes chez les enfants concernés par une vaccination d’une myo-fasciite à macrophages, « lésion provoquant de fortes douleurs musculaires, fatigue, et parfois des troubles neurologiques ». En effet il existe une prédisposition génétique qui ne supporte pas le sel d’aluminium contenu dans les vaccins.
Pourtant d’après l’ANSM, « Les avis consultatifs du conseil scientifique n’ont pas vocation à être publiés, cela ne veut pas dire qu’on cherche à les cacher. »
Quoi qu’il en soit de moins en moins de français adhèrent aux vaccins pour leurs enfants, et punir les enfants d’école et de crèche, ou protéger les enfants vaccinés des non vaccinés de cette manière, risquent de ne pas être une solution vivable à long terme. Les écoles privées ont un coût et l’école à domicile ne convient pas non plus à tous.
Et vous, qu’en pensez-vous ? Donnez-nous votre avis sur ce changement dans les commentaires !