Affection grave et grande source de décès, l’infarctus du myocarde encore appelé « crise cardiaque » est très répandu et toucherait aujourd’hui 44 500 personnes chaque année. Les hommes sont plus touchés et représenteraient un décès sur 8 contre un décès sur 10 chez les femmes.
Arrivant souvent après 60 ans, il touche également de plus en plus les jeunes à cause notamment du tabagisme. On remarque que toutes les personnes qui succombent à un infarctus n’ont souvent pas pu recevoir d’intervention rapide. Il est alors utile de connaitre les signes avant-coureurs de l’infarctus et les gestes qui sauvent.
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Qu’est ce qu’un infarctus et quels sont ses signes ?
L’ infarctus du myocarde (IDM) se produit lorsque un caillot de sang bloque la circulation dans une artère coronaire. Le flux sanguin arrêté peut alors détruite partiellement ou totalement le fonctionnement du muscle cardiaque. La mort massive de cellules privées d’oxygènes a alors lieu est entraine le décès.
Souvent, les symptômes sont mal interprétés auprès des touchés. Les gens croient avoir une maladie bénigne telle qu’une une indigestion. Ils tardent à aller à l’hôpital et sont traités trop tard ou plus tard qu’ils le pourraient.
Plus couramment, les symptômes de l’IDM sont :
- De l’essoufflement, gène pour respirer
- Une sudation
- Des nausées et vomissements
- Sensation de stress
- Une impression d’oppression, de la douleur au centre de la poitrine qui dure quelques minutes, puis s’étend à l’épaule, au bras, dans le dos et même vers la mâchoire, les dents.
- Multiplication des douleurs au centre de la poitrine
- Évanouissement
- Douleur persistante dans la partie supérieur de l’abdomen
- Les femmes peuvent aussi avoir des brûlures d’estomacs et des douleurs abdominales, la peau froide ainsi qu’une grande fatigue et des étourdissements.
Mais chaque personne souffrant d’un infarctus ne manifestera pas les mêmes symptômes. Il faut donc rester attentif à toutes sensations inhabituelles et persistantes.
Les principaux facteurs de cette pathologie est l’hérédité, l’âge, le sexe, le tabagisme, le surpoids, la sédentarité, le cholestérol, l’hyper tension artérielle et le diabète. Il faut savoir que l’infarctus peut survenir dès l’âge de 40 ans, et qu’une fois survenu, les risques de récidives sont élevés. Les femmes ne sont pas épargnées, car l’infarctus et la deuxième cause de leur mortalité après le cancer.
Comment agir face à l’infarctus ?
Lorsque l’on est victime d’un infarctus ou pour assister une victime, la première chose à faire (la plus importante) et d’appeler le SAMU (15). Plus l’infarctus est pris à temps, plus les chances de s’en sortir sont grandes. Il est donc important de faire vite.
Une fois que le SAMU aura établi un diagnostic téléphonique rapide, l’important et de rester calme. Si vous le pouvez, faite en sorte d’aérer l’endroit où vous vous trouvez pour limiter la sensation d’oppressement. Desserrez vos vêtements et essayer de respirer le plus normalement possible.
Si vous êtes seul.e, appelez un voisin ou un proche dans le but qu’il puisse veiller rapidement sur vous. La petite astuce est de toujours laisser à coté du téléphone une liste des personnes à appeler en cas d’urgence.
Il faut s’installer le plus confortablement possible et attendre l’arrivée des secours. Il est également conseillé de prendre de l’aspirine, qui est un fluidificateur sanguin. Si vous avez un doute il est tout de même préférable de ne rien prendre et d’attendre l’arrivée des secours.
Connaître les signes de l’infarctus du myocarde et savoir les repérer permet de ne pas perdre de temps et de pouvoir sauver sa vie au celle des autres. Il est donc important de prendre connaissance des symptômes, et surtout de se faire suivre régulièrement pour limiter les risques en amont.
