Ce matin je me réveille doucement, il est 7h30, j’étais bien dans mon sommeil. Je décide de me lever me préparer avant d’aller travailler et je me souviens (grâce à cette intense douleur) que le jour de mes règles est arrivé…
Pourtant cela faisait plusieurs cycles que ça ne m’étais pas arrivé, alors je me demande bien pourquoi certaines d’entre nous n’ont jamais aucun symptôme des règles et que pour d’autres il s’agit d’un véritable enfer…
D’après une étude, entre 60 et 80% des femmes souffrent durant leurs règles (1). Nous sommes donc une majorité à subir ces vives douleurs avant ou pendant notre cycle menstruel.
Rappelons-nous le terme technique qu’on a dû voir en cours de SVT (sciences et vie de la terre) il y a très très longtemps, la « dysménorrhée », ce terme évoque les symptômes ressentis durant les règles : douleurs, boutons sur le visage, mal aux seins, vomissements, maux de tête, fatigue… Fatigue qui doit expliquer que je suis sur les nerfs durant les règles, qu’il ne faut pas trop me chercher…
En regardant les actualités sur le sujet des règles douloureuse, je me suis aperçu qu’un projet de loi en Italie envisage de mettre en place un congé menstruel payé de 3 jours (2), et que certaines femmes politiques et féministes souhaiteraient qu’un tel projet de loi soit proposé en France.
Il faut savoir que ce congé menstruel existe déjà dans plusieurs pays asiatiques telle que le Japon, la Corée, ou Taiwan depuis de nombreuses années. Cependant peu de femmes l’utilisent car cela peut créer des inégalités salariales, des pressions de la part de l’employeur, etc…
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Alors pourquoi mes règles sont-elles douloureuses ?
A l’adolescence, les premières règles sont souvent douloureuses, il est d’ailleurs important d’en parler avec ses enfants car cela peut être gênant lorsqu’on est au collège ou au lycée. Les règles peuvent devenir moins douloureuses par la suite, ou pas.
Plusieurs raisons peuvent l’expliquer, un changement hormonal, un changement de pilule, le stress, un changement alimentaire…
Aussi 1 femme sur 10 est touchée par l’endométriose, une maladie qui touche les tissus utérins durant les règles et les rend douloureuses, cela peut provoquer des saignements abondants, des douleurs intenses, des malaises.
La médecine commence enfin à s’intéresser au sujet qui est encore mal connu des femmes et peu diagnostiqué. Dans les cas les plus gênant on pourra utiliser un médicament afin de retarder ses règles.
Que faire ?
Si on est vraiment courageuse (voir folle) on peut aller voir son patron et lui demander un congé pour nos règles douloureuses, cependant, je ne suis pas sûre que sa réponse soit positive. On aurait plutôt droit à un sourire narquois de notre supérieur…
Du coup on va essayer de trouver d’autres solutions afin d’atténuer les différents symptômes des règles douloureuses.
Coté naturel
Sachez que si vous faites l’amour durant votre cycle menstruel, vos règles sont susceptibles d’être de plus courte durée. En effet, les contractions du vagin lors d’un orgasme aide la région du vagin congestionnée à éliminer les flux et diminue de surcroît la douleur liée à nos règles. La durée de vos règles est également susceptible d’être réduite en plus d’atténuer vos crampes menstruelles.
Naturopathie
L’alimentation est un facteur à ne pas négliger, conserver une bonne alimentation le long du cycle et surtout ne pas hésiter à favoriser les apports en oméga 3 avec du poisson gras, saumon, thon, maquereau, avant l’arrivée des règles, cela diminuera les douleurs que provoquent les prostaglandines en contractant l’utérus durant les règles.
Évitez également la consommation excessive de tabac et d’alcool.
Phytothérapie
L’alchémille (Alchemilla vulgaris), est une plante vivace qui pousse dans toute l’Europe. Elle agit sur le déficit en progestérone, en relançant la production de cette même progestérone, elle limite les douleurs prémenstruelles. Elle s’utilise sous forme d’extrait fluide de plantes fraîches standardisée (EPS), que l’on trouve en pharmacie.
La sauge sclarée (Salvia sclarea) et la sauge officinale (Salvia officinalis), ont des propriétés proches des œstrogènes, elles vont contribuer à diminuer les règles douloureuses dans des moments clés, la puberté et la ménopause. Ces plantes sont déconseillées en cas d’hyperoestrogénie et de cancers hormono-dépendants (cancer du sein, ou de l’utérus). Donc ne pas les utiliser longtemps sans avis médical.
Homéopathie
On peut utiliser des granules de Chamomilla pour les règles très douloureuses, le Cyclamen lorsque les règles sont associées à des migraines, et le verratum palum lorsque les règles sont douloureuses et entrainent pâleur, vertige et malaises.
La bouillote (et oui…), tout simplement on peut l’appliquer sur la zone douloureuse, la chaleur produite va atténuer la douleur et nous soulager. On peut aussi se faire un bon bain chaud qui nous permettra un bon bol de détente en même temps.
Coté médicaments
Le paracétamol ou l’ibuprofène sont de bons anti-douleur durant nos règles, attention toutefois à éviter l’aspirine qui fluidifie le sang et risque d’augmenter le flux des saignements.
Le Noretistherone est un progestatif, ce médicament permet de retarder ses règles en agissant sur la progestérone, cette hormone permet de décaler la baisse brutale du taux de progestérone qui produit la rupture de la muqueuse utérine. Ce médicament est principalement indiqué pour réduire les symptômes de la ménopause.
Nous vous conseillons de consulter un médecin avant la prise de ce médicament afin d’avoir un avis médical ainsi qu’un suivi biologique.
J’espère vous avoir aider les filles dans cet article à diminuer vos douleurs. Si toutefois vos règles sont très douloureuses, abondantes, et qu’elles entraînent des vertiges ou malaise, il est vivement conseillé de voir un spécialiste.
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